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Un groupe de réflexion financé par les Big Tech affirme qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter de l'impact de l'IA sur le climat
Soulevant des préoccupations quant à son impartialité dans cette question

Le , par Bruno

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Le Center for Data Innovation (CDI), financé par des géants de la technologie tels qu'Intel, Microsoft, Google, Meta et AMD, a récemment avancé l'argument selon lequel les inquiétudes concernant l'impact environnemental de l'intelligence artificielle (IA) sont largement exagérées. Cette déclaration audacieuse a immédiatement suscité un débat intense sur la scène mondiale, mettant en lumière les divergences d'opinions quant aux conséquences écologiques de l'essor de l'IA.

Le CDI soutient que l'infrastructure sous-jacente à l'IA, souvent critiquée pour sa consommation énergétique massive, ne représente pas une menace significative pour l'environnement. Selon eux, les inquiétudes actuelles sont exagérées, car les avancées technologiques constantes améliorent l'efficacité énergétique des systèmes d'IA. Ils soulignent également que l'adoption croissante des énergies renouvelables contribue à atténuer l'impact environnemental de ces technologies.


Avec le récent regain d'intérêt pour l'intelligence artificielle, les gens s'interrogent à nouveau sur la consommation d'énergie d'une technologie émergente. En l'occurrence, les critiques estiment que l'adoption rapide de l'IA, combinée à l'augmentation de la taille des modèles d'apprentissage profond, entraînera une hausse massive de la consommation d'énergie, avec un impact potentiellement dévastateur sur l'environnement.

Toutefois, comme pour les technologies précédentes, bon nombre des premières affirmations concernant la consommation d'énergie de l'IA se sont révélées exagérées et trompeuses, selon le centre d'innovation en matière de données. Le rapport recommande aux décideurs politiques de répondre aux préoccupations quant à la consommation d'énergie de l'IA en prenant les mesures suivantes :

  • Élaborer des normes de transparence énergétique pour les modèles d'IA ;
  • Rechercher des engagements volontaires en matière de transparence énergétique pour les modèles de fondation ;
  • Prendre en compte les conséquences involontaires des réglementations de l'IA sur l'utilisation de l'énergie ;
  • Utiliser l'IA pour décarboniser les opérations gouvernementales.

Le CDI affirme dans un rapport récent que l'IA pourrait même avoir un impact positif en remplaçant des processus moins efficaces et en optimisant d'autres. Le groupe souligne également une étude de l'université de Cornell, selon laquelle l'utilisation de l'IA pour écrire génère des émissions de CO2 bien inférieures à celles produites par des méthodes traditionnelles.

Demande d'énergie estimée pour les différents modèles d'IA


Le CDI suggère que l'IA pourrait contribuer à la réduction de la consommation d'énergie en prévoyant la demande du réseau, optimisant l'agriculture et surveillant les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, des critiques soulignent que le rapport néglige les émissions de CO2 générées lors de l'entraînement des modèles et que la rapidité des améliorations en matière d'efficacité énergétique n'est pas garantie avec l'évolution de la technologie. Enfin, le CDI propose des normes de mesure volontaires pour l'empreinte énergétique de l'IA, encourageant la réglementation tout en mettant en garde contre des exigences excessives qui pourraient augmenter la consommation d'énergie.

Les faits concernant la consommation d'énergie et les émissions de carbone de l'IA

Les affirmations du Center for Data Innovation (CDI) concernant la consommation d'énergie et les émissions de carbone de l'IA suscitent des doutes, car la complexité des calculs rend difficile l'établissement d'estimations précises. Le CDI minimise les préoccupations envers l'impact environnemental de l'IA en citant des études qui, selon eux, exagèrent les données et en soulignant des comparaisons douteuses avec d'autres secteurs.

Les études sur la consommation d'énergie des systèmes d'IA, y compris celle du CDI, semblent négliger la variabilité des facteurs tels que les puces, les systèmes de refroidissement, la conception des centres de données et les sources d'énergie, qui tous influent sur les résultats. La référence à une étude de l'université du Massachusetts Amherst, bien que informative, peut être remise en question en raison de son focus sur des modèles spécifiques sans considération suffisante pour la diversité des architectures et des charges de travail dans le domaine de l'IA.

Le CDI critique également les titres sensationnalistes des médias, mais omet de reconnaître les préoccupations légitimes suscitées par les émissions de carbone liées à l'entraînement des modèles. Les comparaisons douteuses avec d'autres secteurs, telles que celles effectuées avec les émissions de CO2 d'un vol New York-San Francisco, peuvent être perçues comme une tentative de minimiser les impacts réels de l'IA sur le climat.

En outre, le CDI semble négliger la nécessité de réglementer l'IA pour atténuer son empreinte environnementale, en préférant des normes volontaires qui pourraient permettre aux entreprises de contourner des responsabilités potentiellement nécessaires. L'appel à des investissements gouvernementaux dans l'IA sans un cadre réglementaire solide soulève des inquiétudes quant à la possibilité de favoriser des intérêts particuliers au détriment de l'environnement.

Mesurer l'empreinte carbone ou la consommation d'énergie de quelque chose comme l'entraînement ou l'inférence d'un modèle d'IA est donc sujet à erreur, affirme sans ironie l'étude du CDI. Un exemple cité dans l'étude est celui d'un article de l'université du Massachusetts Amherst qui évalue l'empreinte carbone du modèle de traitement du langage naturel BERT de Google. Ces informations ont ensuite été utilisées pour estimer les émissions de carbone liées à la formation d'un modèle de recherche à architecture neuronale, ce qui a donné un résultat de 626 155 livres d'émissions de CO2.


De nombreux experts et militants écologiques contestent vigoureusement les affirmations du Center for Data Innovation. Ils mettent en avant le fait que l'expansion rapide de l'IA, en particulier dans des domaines tels que l'apprentissage profond et les modèles de grande envergure, entraîne une demande croissante en puissance de calcul. Cette demande peut intensifier la pression sur les ressources énergétiques, notamment si elle est alimentée par des sources non renouvelables.

De plus, certains critiques soulignent que le CDI a des liens financiers avec les entreprises technologiques qu'il défend, soulevant ainsi des préoccupations quant à son impartialité dans cette question complexe.

Sources : Center for Data Innovation, Cornell University study, University of Massachusetts Amherst document

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Pensez-vous que les intérêts financiers des grandes entreprises technologiques peuvent-ils influencer les conclusions du CDI et biaiser le débat sur l'impact environnemental de l'IA ?

Dans quelle mesure la transparence du CDI dans ses sources de financement peut-elle affecter la crédibilité de ses conclusions et la perception générale du débat sur l'impact environnemental de l'IA ?

Voir aussi :

L'IA sera-t-elle une catastrophe pour le climat ? Examens de ses répercussions environnementales, les outils d'IA, comme ChatGPT, sont reconnue comme énergivore

L'IA générative n'aura besoin que de deux centrales électriques pour maintenir ses applications en 2024, selon Sergey Edunov, cadre de Meta

Le ChatBot IA ChatGPT consomme plus d'énergie et d'eau qu'une recherche traditionnelle sur Internet, d'après une étude de l'Université de Californie

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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 07/02/2024 à 22:16
Encore une étude de greenwashing
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/03/2024 à 11:22
Et comme pour le 99,9% des résolutions de l'ONU, strictement personne n'en tiendra compte!
4  0 
Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:28
Je n'ai pas très bien compris ce qui était mesuré pour définir que l'IA émet moins de CO2 qu'un humain pour écrire une page.

Est-ce que l'empreinte carbone des datas center servant à l'IA pour produire sa page est comptée ou non ? Si c'est juste l'empreinte carbone pour l'écriture finale, c'est-à-dire le "pouillème" final, alors l'étude est biaisée.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:01
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Il est essentiel de se pencher sur le type d'impact environnemental que l'IA peut finir par avoir. Cependant, il s'avère que l'IA pourrait en fait produire moins d'émissions de carbone que les humains, ce qui la rendrait plus durable. L'IA émet des centaines de fois moins de gaz à effet de serre que l'homme lorsqu'il s'agit d'écrire et de créer des images.
C'est une analyse intéressante mais est ce que ça veut dire qu'utiliser une IA émet moins de carbone qu'utiliser une personne?
Non, pour une raison simple:
Quand la personne travaille et pas l'IA, l'IA n'émet rien
Quand l'IA travaille et pas la personne, la personne émet toujours.
Donc il faudrait comparer le surplus d'émission de la personne quand elle travaille à l'IA.
Les autres facteurs sont nombreux :
L'IA produit (probablement) peu de carbone quand elle travaille parce qu'elle est plus rapide que l'homme mais combien émet son apprentissage?
L'IA nécessite une revue de son travail plus importante que la personne donc combien émet la différence de revue?
Combien d'IA différente faut il pour remplacer toutes les taches d'une personne?
Et je n'ai pas encore parlé de l'apport social d'une personne...

Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
L'étude en tant que telle à l'air crédible (faite de façon honnête et rigoureuse) par contre le but de celle ci me parait beaucoup moins pertinent.
Quelle conclusion tirer? Qu'il faut faire travailler les IA plutôt que les personnes pour l'édition? Ce n'est pas ce que disent les chercheurs, c'est pourtant ce que nous lisons.
Qui a financer cette étude? Dans quel but? Avec ces réponses nous aurons peut être une clarification de sa pertinence.
On sait que l'un des auteur détient des actions chez NVIDIA mais je n'ai rien trouvé chez le financeur.
Quel est votre avis sur le sujet ?
L'IA n'a rien d'écologique parce qu'elle ajoute de la production de carbone à la production humaine, attaquer la question par cet angle est absurde. (A moins que l'on décide de "faire disparaitre" les personnes qui deviennent "inutiles" mais on dérive vers des gros problèmes éthiques).
Par contre l'IA a d'autres avantages qui méritent d'être étudiés.

Des gens essayent d'aborder les sujets de façon "rationnelle" en ce moment pour transformer des solutions plus ou moins absurdes en bon sens.
La Science n'apporte pas toujours les bonnes réponses aux problèmes parce qu'elle ignore les sciences humaines ou l'éthique.
Pourtant il me semble qu'Asimov nous avait déjà prévenu que cette méthode ne fonctionnait pas.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 14/02/2024 à 13:03
L'UE c'est vraimment le bal de la corruption. Quand je pense que la parlementaire grec qui c'était fait choper a recevoir du blé du Qatar a put tranquillement reprendre son poste comme si de rien n'était... C'est vraiment a vomir.
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Avatar de Eye_Py_Ros
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 15:18
> Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
> Quel est votre avis sur le sujet ?

Que dire que dire, un petit essai improvisé.
Pour commencer cette étude à un objectif assez clair et malsain, contrer le bashing de l'IA qui pollue à cause de sa consommation excessive en ressource en ce qui concerne sa création / entraînement / formation.
Je dirais que l'étude est remplie de biais, mais aussi qu'elle souligne un sujet mortifère et dont les philosophes devraient se saisir.

Pour commencer en ce qui concerne les biais, les graphiques sont ultras simpliste et ne prenne pas en compte les ressources nécessaires pour l'entraînement des AI ni même les ressources consommées pour concevoir le hardware.
De la production de silicium au GPU en passant par l'humain qui a conçu le GPU à la chaîne d'assemblage jusqu'au data center où elle est en fonction à déjà consommé plusieurs années CO2 d'une ville humaine.

La conclusion stéréotypée que l'on peut faire de ce genre d'étude. Au mon dieu, un humain, ça respire ça émet du CO2, un caillou alimenté avec de l'Énergie pure sa ""n'émet pas"" de CO2. Il faut donc remplacer toute la population humaine par des cailloux qui imite les humains.
Je tire volontairement le trait, mais c'est une pente glissante vers lequel les bobo extrêmes écolos ont tendance à prendre de vouloir éliminer le vivant sous prétexte qu'il émet du CO2. Si on suit leur logique uniquement les plantes auraient le droit de vivre puisqu’elles n'émettent pas de CO2 (dans leurs schémas de pensée) ce qui est faux et sans CO2 elles ne peuvent se développer autant... Alors si on en fait la seule source de nourriture...

Concernant les schémas on nous montre une quantité d'Énergie consommée en instantané lorsque le réseau (de neurones en cailloux) fait une génération unique, versus le pc d'un auteur allumé.
Déjà pour commencer le biais, un serveur qui fait tourner de l'IA est allumé H24, consomme rien que pour être allumé 100W et peut monter à 3000W voir plus. Le pc d'un auteur est allumé disons 6-8h et un pc portable sobre peut, disons consommer au max 25w dans un standard sobre écoresponsable. De plus un auteur peut ne pas passer toute une session d'écriture sur un pc, on peut aussi avoir des machines tablette dans le futur à base d'epaper comme écran, utiliser le stylo et la feuille.... Donc déjà la méthode de travail est un biais choisi non représentatif des "travailleurs" du secteur. Doit-on compter les repas, et la tasse de café en terrasse ?

Idem dans la création d'images, un peintre ne va pas utiliser un ordinateur de la même manière voir pas du tout, un photographe non plus et un graphiste peut faire des recherches de diverses manières. Leur activité n'est pas 100% numérique.

Coté IA, ouaaa une génération consomme peux. Sauf que qui aujourd'hui ne demande pas à l'IA plusieurs générations pour avoir un résultat un peut exploitable et qui ne passe pas un peu de temps pour intégrer la réponse...
10 générations consommeraient déjà le CO2 pour une journée de travail humain. Or il est si facile de cliquer sur généré que l'étude ne prend pas en compte le fait que cette facilité va augmenter le nombre de générations demandé et donc pour une même tache incitée à consommer plus.
Plutôt qu'un travail réfléchis, fait et plutôt droit au but, on va frénétiquement cliqué sur générer, une, deux, 10, 20, 50 fois dans la journée jusqu'à avoir un travail prémâché qu'il faudra de toute façon relire puis intégrer.

Au final une IA, est un outil qui consomme, et sa facilité d'usage poussera a consommer par ce que dans un même espace de temps on le peut.
Et si on pense éliminer complètement les humains, alors nous allons créer une société de machine qui travaillera pour des machines.
Le summum du capitalisme, nous créons du travail/ de la valeur à l'aide de machine pour qu'elle soit consommée par d'autres machines et faire tourner le capitalisme.

Nous avons des Shadock qui pompe, que nous remplaçons par des machines qui pompes pour se maintenir entre elles en vie et soutenir artificiellement le capitalisme et "sa croissance infinie" artificielle.
On va basculer d'une économie pétrodollar en data dollar.
(et il faudra mettre des humains sur des vélos pour combler le manque de pétrole pour alimenter en Énergie les machines)

Tout ceci est absurde tout comme confondre un outil et une volonté créatrice vivante.
Le côté mortifère, c'est de vouloir a tout pris évincer l'humain de la composante économique pour des raisons de coûts. De l'autre côté, ce que l'on aura sacrifié... nous fera plonger vers une économie dystopique, avec une économie parallèle qui ne sert qu'aux machines et de l'autre, des humains tout tombés dans la précarité.
Et le risque, c'est un arrêt de la créativité, un grippage de l'inventivité et d'évolution.
Où à côté d'usines fumantes, nous aurions une population qui n'a plus les moyens de consommer.
Sauf, si la réalité réajuste la situation, car non viable et qu'un mixte des deux finissent par co exister.

Ce que je dirais, c'est que ce genre d'étude envoie un signal malsain coté sociétal, poussant des résonnements inachevés polarisant des questions légitimes en réponse absurde. Plantant les graines d'idéologie néfaste pour une société.

Nous sommes nés trop tard pour explorer les continents, trop tôt pour explorer Mars, mais dans l'époque de l'avènement de l'IA et d'un grand bouleversement économique et sociétal mondiaux en perspective que l'on veuille ou non.
L'avenir dépend de ce qui est en train de s'écrire, des luttes et intérêts de certains. De l'éducation ou du manque des masses en vers ce type d'enjeux, et si nous finissons tout droits vers un avenir dystopique d'une dictature mondiale et d'une misère qui fera régresser l'humanité ou si nous deviendrons tous lucide sur le sujet. comme le plat réchauffé que les mails allaient tuer le métier de postier. Que les livres numériques allaient faire disparaître les imprimeurs ect, ect.

Tous sa pour dire (sans se méprendre, ça reste intéressant que le site nous permette de faire une veille techno) y en a marre de ce genre d'étude de lobbying pondu par des cabinets com , la seule chose que ça génère c'est de la méfiance en vers les études et une perte de crédibilité du peuple en vers toutes analyses et réflexion.
Remplaçons les cabinets de com par de l'IA, peut être que l'on aura moins de mensonge comme ça.
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